[vc_row][vc_column][vc_toggle title= »Asana »]C’est un terme sanskrit désignant une posture ou un exercice corporel et correspondant dans les Yoga Sūtra de Patañjali au troisième membre (aṅga) du Yoga.

Le Haṭhayogapradīpikā (texte de base du Haṭha Yoga, composé par Svātmārāma) donne la description de plusieurs āsana.

C’est ce Yoga qui est le plus répandu en Occident.

Āsana traduit littéralement « le fait de s’asseoir » ou la « manière d’être assis ».

Dans le Yoga, ce terme a le sens de « posture rituelle »

Selon Arnaud Kancel, un enseignant français ayant proposé sa traduction des yoga sutra ( à retrouver sur www.lemondespirituel.com ), le mot Asana ne signifie pas forcément que cela:

« Asana, nom donné à la posture de yoga, signifie en fait « s’établir en soi ». A l’origine, un asana ne désigne pas une posture, mais un aspect présent dans tout type de pratique : s’aligner avec soi. Une personne agitée est décentrée, déracinée. Les différentes pratiques rapprochent de soi. C’est le sens d’asana. »[/vc_toggle][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_toggle title= »Ashtanga Vinyasa Yoga »]Le Yoga ashtanga vinyasa est un yoga dynamique codifié qui comporte plusieurs séries. Les postures sont effectuées les unes après les autres dans un ordre précis, et le vinyasa relie le tout.

Toutes les poses de l’ashtanga (environ 50 poses sur 1 heure et demie pour la 1ere série) sont liées par des transitions au cours desquelles chaque mouvement est synchronisé sur une inspiration ou une expiration. Chaque pose est tenue pour un certain nombre de respirations, en général cinq. La pratique est accompagné de l’usage des bandha (« serrure » ou « verrou ») ainsi que de la maîtrise des points de regards (drishti : « vision », « fait de voir »).

Enfin, il faut insister sur le fait que la respiration est la clé du yoga et doit être le premier pilier de la pratique. On utilise la respiration Ujjayi en Ashtanga Vinyasa Yoga.

La pratique de l’ashtanga yoga s’ancre sur ces trois principes clés : âsana, prânâyâma, drishti qui forment le tristhana.

L’exercice du vinyasa provoque une élévation de la température interne du corps et ainsi la transpiration. Cette transpiration purifie l’intérieur du corps en évacuant les toxines.

Pour plus de détails, rdv sur l’article: Qu’est ce que l’Ashtanga Vinyasa Yoga?

 [/vc_toggle][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_toggle title= »Ashtanga Yoga »]A ne pas confondre avec « l’ashtanga vinyasa yoga ».

L’ashtanga yoga est celui mentionné par Patanjali dans les Yoga-Sutras.

Nous parlons donc de compréhension philosophique et non d’un style de Yoga en particulier.

L’ashtanga yoga désigne les 8 membres : Yama, Niyama, Asana, Pranayama, Prathyara, Dharana, Dhyana et Samadhi.

Ces étapes sont nécessaires pour arriver à la libération selon Patanjali.[/vc_toggle][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_toggle title= »Bandhas »]Les bandha (que l’on peut traduire par « verrou » et qui signifient « contractions musculaires ») sont au nombre de trois.

Ils n’appartiennent pas au yoga de Patañjali mais au Hatha-yoga.

Ils sont utilisés de façon quasi permanente lors de la pratique des âsana (postures) et utilisés en harmonie avec le prânâyâma (discipline de la respiration).

Ils permettent alors de libérer l’énergie (prâna) du corps. Parfaitement maitrisés, les contractions musculaires deviennent subtiles.

Ils ont la réputation de percer les granthis, points de blocage émotionnels et psychiques.

À l’aide des bandha, les mouvements viennent de l’intérieur du corps et permettent d’effectuer les poses avec grâce et légèreté.

De bas en haut du corps, les trois bandha sont décomposés comme suit :

  • Mula-bandha
  • Uddiyana-bandha
  • Jâlandhara-bandha

 

 [/vc_toggle][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_toggle title= »Dhrishti »]Ce sont les points de fixation du regard. À chaque pose, un point de regard est associé. Le respect de ces points de regard centre l’esprit et favorise ainsi une meilleure concentration. Ils sont particulièrement importants pour le développement d’autres aspects du yoga tel que dhāranā (concentration) et dhyāna (méditation).

La bonne application des drishti permet de bien aligner le corps lors de chaque position.

Les drishti sont au nombre de neuf :

  • nasagra-drishti : pointe du nez
  • Angushthamadhya-drishti : pouces
  • brumadhya-drishti : troisième œil
  • nabhi-chakra-drishti : nombril
  • urdhva-drishti : vers en haut (ciel)
  • hasta-drishti : main
  • pāda-drishti : orteils
  • parshva-drishti : au loin à gauche ou à droite

 [/vc_toggle][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_toggle title= »Jâlandhara Bandha »]Ce bandha est un exercice de pression du menton, soit dans le creux de la gorge, soit environ 8 cm plus bas, sur la poitrine. Il est principalement utilisé en prânâyâma et apparaît aussi dans certains asana. Il permet d’empêcher l’énergie prânique de s’échapper et que la pression monte à la tête.

 [/vc_toggle][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_toggle title= »Maya »]Maya fait référence à l’illusion qui ne permet pas de voir les choses et les faits tels qu’ils sont, absolument et en eux-mêmes.

C’est un obstacle qui empêche de voir le monde tel qu’il est réellement.

C’est la nature illusoire du monde. Pour les mystiques indiens, cette manifestation est réelle, mais c’est une réalité insaisissable. Ce serait une erreur, mais une erreur naturelle, de la considérer comme une vérité ou une réalité fondamentale. Chaque personne, chaque objet physique, du point de vue de l’éternité, n’est qu’une goutte d’eau d’un océan sans limites. Le but de l’éveil spirituel est de le comprendre, plus précisément de faire l’expérience de la fausse dichotomie, du mirage de la Māyā afin de la transcender, de passer son voile et de réaliser que l’Âtman c’est-à-dire le soi et l’univers, le Brahman ne font qu’un.

 [/vc_toggle][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_toggle title= »Mula bandha »]Le mula-bandha (contraction de la racine) est déclenché en contractant le muscle situé entre l’anus et le périnée. Il permet alors de constituer une assise solide du corps et de soutenir fermement les organes internes. Il bloque l’énergie à la base du corps et permettra ainsi au prâna de se diriger vers le haut du corps grâce à l’utilisation des deux autres bandha.

 [/vc_toggle][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_toggle title= »Nidra »]Nidrâ signifie, selon Les Yoga Sūtra de Patañjali, l’absence de connaissance d’objets ou le sommeil. C’est un des cinq Vṛtti dans ce système philosophique. Plus largement, nidrā à le sens de sommeil au sens large, de somnolence ou celui de perte de l’attention.

On peut le voir comme l’état léthargique dans lequel nous sommes tant que nous ne pensons pas par nous même. Nous sommes alors comme endormis et devons lever le voile de l’illusion, Maya, pour nous réveiller.

 [/vc_toggle][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_toggle title= »Pranayama »]Cela correspond dans les Yoga Sūtra de Patañjali au quatrième membre (aṅga) du Yoga1.
Prāṇayāma est la discipline du souffle au travers de la connaissance et le contrôle du prāṇa, énergie vitale universelle.[/vc_toggle][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_toggle title= »Uddiyana-bandha »]Uddiyana signifie « s’envoler vers le haut ». Concrètement il est exercé par une contraction des muscles de l’abdomen. Ce n’est pas un durcissement des muscles abdominaux mais, plus simplement, il s’agit de rentrer le ventre en contractant tous les muscles de l’abdomen. Il permet de bloquer tous les organes internes et est indispensable pour effectuer une respiration ujjayi correcte. Le ventre ainsi solidifié permet un mouvement ample des poumons. Ce bandha permet également d’amener le flux d’énergie plus haut dans le corps. Ce bandha facilite la concentration de toute la force au centre du corps et une maîtrise parfaite de ce bandha est indispensable a une pratique correcte du yoga. Si ce bandha est mal utilisé, ce sera au reste du corps de forcer afin d’effectuer les asana. La force utilisée lors de la pratique de l’ ashtanga ne doit pas venir de l’extérieur (muscles des bras, épaules …) mais de la maîtrise de ce bandha. Enfin, on peut ajouter que ce bandha est particulièrement important pour protéger les organes internes lors de certaines poses (de torsion par exemple).

 [/vc_toggle][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_toggle title= »Ujjayi »]La respiration ujjayî, « respiration victorieuse », se fait uniquement par le nez, avec une contraction de la gorge permettant de doser l’air inspiré et expiré afin d’obtenir un temps d’inspiration égal a l’expiration. L’application des bandha optimisent la prise d’air par les poumons. La pratique d’ ujjayî produit un son comme le bourdonnement d’une abeille, et elle contribue à élever la chaleur du corps.

 [/vc_toggle][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_toggle title= »Vinyasa »]Ce terme signifie « synchronisation du mouvement avec la respiration ».

Il est composé de deux racines : « nyasa » qui signifie « placer » et « vi » qui signifie « d’une manière spécifique ».

Un Vinyasa est donc par définition un mouvement exécuté avec l’aide de la respiration.

Le Vinyasa est le véhicule qui nous amène dans et nous sors de l’asana (la posture).

Dès le moment où vous ajoutez une respiration pour aller dans votre asana vous faites un Vinyasa.

On le retrouve donc donc différents styles de yoga, et même ailleurs 🙂

Dès que nous faisons un mouvement conscient guidé par la respiration, nous sommes dans le vinyasa.

 [/vc_toggle][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_toggle title= »Vritti »]Cela signifie « fluctuation » ou « mouvement de la pensée ». Dans les Yoga Sūtra de Patañjali, ce vocable désigne toute modification du mental.

Dans la philosophie du Yoga, les Vṛtti sont souvent considérés comme des tourbillons mentaux. En réalité, ils ne deviennent problématiques que dès lors qu’ils se substituent à la réalité.

Il y en a 5 identifiés:

  • pramāṇa:  la vérité est une croyance juste, reposant sur l’expérience directe.
  • viparyaya: l’erreur est basé sur le manque de connaissance.
  • vikalpa: conceptualisation ou connaissance indirecte basée sur la parole, les mots ou encore l’imagination qui ne s’appuient pas sur la réalité;
  • nidrā: léthargie mentale étant une absence de lucidité.
  • smṛti: le souvenir est une connaissance passée. Elle n’est entravante que lorsqu’elle teinte l’instant présent en altérant sa perception.

 [/vc_toggle][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][/vc_column][/vc_row]